10. oct., 2022

10/10/2022

J'ai eu une grosse journée, j'ai géré, un peu moins sur la fin, la fatigue surement . Il faut que je m'en tienne au concret, aux fils de discussion normale, sans vouloir faire un cours de philo . Mon orgueil veut prendre le dessus quand je suis fatiguée, et c'est pas bon pour les malades, je ne dois pas écraser leur subjectif . Ils sont malades , il ne faut pas que je pète ma science, c'est trop abstraiit, éloigné de leur quotidien, je vais les perdre . D'abord, je m'y perds moi même, car je sens que je suis hors sujet, soit c'est mon inconscient qui met barre, soit c'est celui du patient . Mais, j'ai le sentiment d'avoir mal fait chez mon dernier patient, je me suis relachée . J'ai voulu l'aider avec mon ressenti, ce n'était pas la solution,je veux aller trop vite , il faut vraiment que je parte du malade . 

Je ne peux plus réfléchir davantage, je suis crevée, je vais dormir .Je pars au lit, mitigée, contente de ma journée, mais un peu déçue de ma naiveté , et aussi de ma trop grande sincérité, qui peut me valoir, qui sait, des ennuis . 

Derniers commentaires

20.10 | 13:03

la gourmandise, la paresse, la luxure, l'avarice, la colere, l'envie, l'orgueil

17.10 | 00:55

La subjectivité doit être respectée à tout prix, il faut juste réajuster les défauts capitaux du cerveau du malade .

12.05 | 13:55

Et je sais aussi, que cette conscience extra ordinaire est choquante pour la conscience ordinaire ...

03.05 | 17:48

Je sais bien que c'est une façon de voir les choses particulière, surtout la compétence, mais je les vois avec une autre conscience que la conscience commune .